Samedi 14 décembre à 11h30 : RDV devant le terrain de foot de Bouffay pour une journée de mobilisation : matchs de foot, stands d’information, prises de parole, Cantine…
Mercredi 18 décembre : Manifestation, départ prévu à 18h au miroir d’eau.
Texte d’appel de la marche des solidarités
LE RACISME D’ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME :
OÙ QUE L’ON SOIT NÉ.E, NOUS SOMMES MIGRANT.E.S !
Contre le racisme d’État, nous appelons à la désobéissance civile et à la résistance !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé.e.s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble à l’occasion de la Journée internationale des migrant.e.s.
Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes.
Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé.e.s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, redevenons humain.e.s. Montrons concrètement que le racisme est détestable et
destructeur, l’égalité et la solidarité désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.e.s, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail se mobilise pour défendre un.e collègue, nous sommes plus forts et plus
fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L’immigration n’est pas le problème.Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice et l’égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur.e.s, des femmes et des familles dorment à la rue en plein hiver. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étrangèr.e.s. Nous refusons la criminalisation des immigré.e.s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au fascisme.
Le 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant.e.s, faisons masse, faisons classe :
- pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
- pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
- pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian Bergé
- pour l’accès de toute et tous à la santé et à l’école
- pour l’abrogation de la loi Darmanin et de toutes les lois racistes
- pour la solidarité internationale avec les peuples en lutte pour la justice, la liberté et l’égalité, de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique.
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail des zones de solidarité !
Faisons front, ensemble, contre le racisme et le fascisme !